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Dans une société comme la nôtre, qui est une société de consommation (gaspillage), l’apiculteur qui bricole, peut récupérer des matériaux pour la conception de ses ruches et par conséquent faire des économies.
Ma formation
Avant de m’installer, j’ai suivi une formation à VENOURS et effectué mon stage chez Philippe et Annie MILLIOT à CHERBONNIERE dans le département de Charente Maritime. J’ai ainsi appris et compris :
- ce que doit faire un apiculteur
- ce qu’est une colonie d’abeilles
- ce qu’il faut faire et ne pas faire pour conduire cette colonie tout au long de la saison, les travaux au jour le jour
- le choix qui s’impose…
Mais également :
- Les maladies des abeilles, comment les reconnaître, comment les soigner de préférence sans antibiotiques,
- Travailler sur moins de ruches et rechercher l’efficacité et la performance.
Emplacement du rucher
L’emplacement doit être peu (ou pas) humide, ensoleillé au moins le matin et le soir et environné d’arbustes où se poseront les essaims. Il doit être à l’abri des vents dominants et à proximité des sources de nectar et de pollen. Il doit être accessible par le véhicule de travail : Il doit faciliter le travail des abeilles et celui de l’apiculteur.
La disposition des ruches réduisant la dérive des butineuses, espacements variables, séries de ruches en ligne sinueuses, avec une orientation Sud Est.
La proximité d’eau, utile à la fin de l’hiver et au printemps, à la reprise de l’élevage, lorsque les nourrices diluent le miel destiné aux larves.
Suivant la situation géographique, la flore peut varier. Elle peut être essentiellement : sauvage, landes ou au contraire cultivée : plaines, vallées et parfois très spécialisée : oléagineuse, arboriculture, fruitière. Aucune n’est médiocre au point de ne pas supporter quelques ruches.
L’apiculteur sédentaire doit simplement s’efforcer de bien répartir ses effectifs. Par exemple : il installera dix colonies dans un secteur pourvu en fleurs mellifères, quarante dans un secteur plus riche.
Il doit observer et étudier cette flore. Les abeilles l’aideront par leur activité, la saveur et l’odeur du miel, la couleur du pollen ainsi que les dates de miellée.
Tout ceci donne de bonnes indications. Il doit aussi chercher à savoir combien il existe de ruches dans un rayon d’au moins trois kilomètres.
S’occuper des abeilles dans un site remarquable est un double plaisir pour l’apiculteur.
Type de ruche
Après avoir réalisé des corps et hausses Dadant, je me suis vite aperçu, entre, les ruchettes 6 cadres, 5 cadres, corps, hausses chapeaux, que rien n’est identique. Vous devez bien comprendre que lors de la fabrication, rient n’est standard. J’ai hésité avec le modèle « Langstroth », (divisible et éléments identiques), mais trop lourd pour nous. J’ai opté pour la ruche divisible de « l’abbé Warré », que j’utilise depuis avec satisfaction. Le changement apporté à cette ruche est le plateau totalement grillagé, les trappes à pollen d’entrée (modèle Dadant adaptéà la taille de la « Warré »). Pour la conduite, j’ai pris modèle sur celle de Marc Gatineau (conduite sur cadres).
1 – Sur trois éléments
Avantages : Je laisse le troisième élément garni d’autant de cadres de miel qu’il est nécessaire, pour les provisions d’hiver. A la visite de printemps, souvent l’élément sur le plateau est vide. J’en profite donc, lors de la visite pour changer tous les cadres de cet élément, que je remets sur l’élément du dessus : bonne mesure de prophylaxie.
Inconvénients : manipulation de beaucoup d’éléments, donc plus de temps. Prélèvement moins important lors de la récolte.
2 -Sur deux éléments
Avantages : Elle ressemble beaucoup à la conduite classique des ruches à hausses. L’économie de quelques kilos de miel par les abeilles sur leurs provisions hivernales (du fait que le volume est plus petit), qui me permet un prélèvement plus conséquent de miel lors de la récolte.
Inconvénient : les stockages des hausses, le nourrissement au sirop de sucre, il convient de veiller tout particulièrement sur les provisions en fin d’hiver / début de printemps et d’agrandir assez tôt pour que la reine puisse étendre sa ponte.
Suivi du rucher
Toutes mes ruches sont numérotées et marquées (n° d’apiculteur, et nom). J’ai pris pour habitude de le faire à la confection des ruches. Au niveau des cadres, l’année de la date d’introduction est inscrite dessus.
Le registre d’élevage (obligatoire depuis 2000), imposé aux apiculteurs qui doivent assurer une bonne traçabilité des produits alimentaires.
J’utilise un classeur sur lequel chaque rucher est répertorié par son nom (souvent le lieu dit et le numéro de la parcelle), où les informations suivantes sont notées :
- La date de visite
- L’effectif du rucher
- Le travail réalisé et celui qu’il reste à faire
- L’effectif du nombre de reines d’un an, de deux ans,…
- Le nombre de ruches du rucher, le nombre d’éléments par ruche, le nombre à nourrir, ou essaimer.
- Les pronostics possibles avec les opérations qu’il faudra absolument faire : changer la reine, hausses à poser, cadres à changer…
A la fin de l’hiver, lors de la visite de printemps, l’élément du dessous dans une ruche Warré de production sur trois éléments est toujours vide. Il suffit de le retirer et de ne rien mettre à place, et d’agrandir par-dessus le moment venu. L’élément changé sera nettoyé au chalumeau, passé dans la cire d’imprégnation s’il le faut. Les cadres seront fondus et la cire récupérée (pour la fabrication de produits dérivés : bougie, encaustique, savon,..).
Visite des ruches
La visite de printemps permet de connaître l’état réel du cheptel et d’en corriger les défauts. Même si elle est longue et fastidieuse, ce n’est pas une perte de temps. C’est le début de la saison de production et pour produire, il faut des colonies saines, fortes et dynamiques.
L’arrivée au rucher
- Toujours «le coup d’œil».
- Observer l’activité sur la planche de vol.
- Observer les déchets devant la ruche.
- Repérer les colonies les plus fortes.
- N’ouvrir la ruche que si la température est au dessus de 15°c pour ne pas refroidir le couvain.
- Avant l’ouverture des ruches, prévoir tout le matériel, mais aussi tout le matériel de désinfection pour la ruche et le matériel.
- Prévoir le nombre de plateaux propres qu’il faudra changer.
L’ouverture des ruches
- Inspecter les cadres un à un
- Évaluer les provisions (miel, pollen)
- L’état du couvain doit être compact
- Couvain ouvert (position des larves, gelée royal)
- Couvain operculé (désoperculé en cas de doute)
- Recentrer le couvain pour reconstituer le nid à couvain.
Commercialisation
Nous privilégions la vente directe car nous proposons bien plus qu’un produit : une passion, un savoir faire et des produits qui plaisent au consommateur. nous nous appuyons également sur plusieurs points de vente partenaires qui servent de relais pour faire connaître nos produits.
Un point de vente avec parking est aménagé chez nous à la Revellerie. il est fléché au bord de la route.